Table of Contents Table of Contents
Previous Page  4 / 62 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 4 / 62 Next Page
Page Background

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017 –

CAISSE DE PRÉVOYANCE ET DE RETRAITE DU PERSONNEL DE LA SNCF

4

L

’année 2017, dans la continuité de ce qui a été accompli

au cours des années précédentes – dix exactement puisque

la Caisse a fêté sa première décennie d'autonomie dans son histoire

centenaire – présente des résultats très satisfaisants que détaille

ce rapport d’activité.

Les services ont, de nouveau, travaillé comme il leur est coutume de

le faire, depuis l’origine, avec souci d’efficacité et sens du service public.

Ils l’ont fait sous la conduite déterminée mais pragmatique du directeur,

attaché sans répit à trouver les meilleurs équilibres entre service rendu et

rigueur de gestion. Aussi il est plaisant et justifié de leur rendre hommage

sans l’ombre d’une quelconque retenue.

Ce travail a été accompli, comme dans toute collectivité vivante, avec entrain, avec ténacité, en traversant

aussi des moments de peine. Une peine qui a pris une tournure personnelle pour nombre d’entre nous avec

le décès brutal de Claire Bigot. Membre fondateur de la Caisse, Claire en avait forgé une partie de la

personnalité, à son image de franchise, de refus des faux-semblants, de recherche du résultat.

Bien sûr, l’arbitre de toute appréciation sur la manière de servir de la Caisse – expression désuète et

cependant si parlante – est l’assuré et l’on ne saurait se contenter de ses propres appréciations ou

des congratulations croisées auxquelles prête l’exercice traditionnel du rapport d’activité.

Dans cette perspective, les enseignements de la dernière enquête de satisfaction sont rassurants et

encourageants. Nous ne saurions tout autant nous limiter à constater la qualité des services rendus.

Il me semble que dans un contexte parfois virulent de dénigrement des institutions – on parle de

bashing

en français contemporain – il importe, avec urgence et nécessité, de s’assurer que les bénéficiaires

d’une caisse de sécurité sociale expriment une forte adhésion à l’institution qui les sert.

Les juristes parlent

d’affectio societatis

, cette volonté commune de faire œuvre collective.

Allons même jusqu’à dire que c’est l’affection des assurés pour leur caisse qui doit être la ligne d’horizon

de ses administrateurs et de ses gestionnaires.

Pour cela, il faut faire œuvre de pédagogie pour expliquer les enjeux, partager les préoccupations – ce qui

n’implique pas, pour les assurés, de les approuver – et ainsi combler le fossé dangereux entre un

eux « jamais satisfaits » et un nous « indifférents ».

Philippe Georges

Président du Conseil d’administration

Éditorial