RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017 –
CAISSE DE PRÉVOYANCE ET DE RETRAITE DU PERSONNEL DE LA SNCF
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L
’année 2017, dans la continuité de ce qui a été accompli
au cours des années précédentes – dix exactement puisque
la Caisse a fêté sa première décennie d'autonomie dans son histoire
centenaire – présente des résultats très satisfaisants que détaille
ce rapport d’activité.
Les services ont, de nouveau, travaillé comme il leur est coutume de
le faire, depuis l’origine, avec souci d’efficacité et sens du service public.
Ils l’ont fait sous la conduite déterminée mais pragmatique du directeur,
attaché sans répit à trouver les meilleurs équilibres entre service rendu et
rigueur de gestion. Aussi il est plaisant et justifié de leur rendre hommage
sans l’ombre d’une quelconque retenue.
Ce travail a été accompli, comme dans toute collectivité vivante, avec entrain, avec ténacité, en traversant
aussi des moments de peine. Une peine qui a pris une tournure personnelle pour nombre d’entre nous avec
le décès brutal de Claire Bigot. Membre fondateur de la Caisse, Claire en avait forgé une partie de la
personnalité, à son image de franchise, de refus des faux-semblants, de recherche du résultat.
Bien sûr, l’arbitre de toute appréciation sur la manière de servir de la Caisse – expression désuète et
cependant si parlante – est l’assuré et l’on ne saurait se contenter de ses propres appréciations ou
des congratulations croisées auxquelles prête l’exercice traditionnel du rapport d’activité.
Dans cette perspective, les enseignements de la dernière enquête de satisfaction sont rassurants et
encourageants. Nous ne saurions tout autant nous limiter à constater la qualité des services rendus.
Il me semble que dans un contexte parfois virulent de dénigrement des institutions – on parle de
bashing
en français contemporain – il importe, avec urgence et nécessité, de s’assurer que les bénéficiaires
d’une caisse de sécurité sociale expriment une forte adhésion à l’institution qui les sert.
Les juristes parlent
d’affectio societatis
, cette volonté commune de faire œuvre collective.
Allons même jusqu’à dire que c’est l’affection des assurés pour leur caisse qui doit être la ligne d’horizon
de ses administrateurs et de ses gestionnaires.
Pour cela, il faut faire œuvre de pédagogie pour expliquer les enjeux, partager les préoccupations – ce qui
n’implique pas, pour les assurés, de les approuver – et ainsi combler le fossé dangereux entre un
eux « jamais satisfaits » et un nous « indifférents ».
Philippe Georges
Président du Conseil d’administration
Éditorial